Agrandir une maison : 3 règles à connaître
La demeure qui nous est chère, ou celle que nous envisageons d’acquérir peuvent parfois nécessiter quelques retouches, à l’instar d’un agrandissement. Fort heureusement, si l’habitation concernée le permet, il est possible d’aménager les lieux en conséquence. De fait, qu’il s’agisse d’une pièce additionnelle de plain-pied, d’une extension sur plusieurs étages ou même d’une surélévation de la toiture, l’agrandissement d’une maison reste un défi complexe, mais tout à fait possible. Deux architectes, connus pour leur approche résolument moderne, nous éclairent sur les directives à respecter pour mener à bien ce projet. Voyons ensemble les conseils qu’ils ont à nous confier.
Plan de l'article
1) L’intervention de l’architecte : un choix judicieux même sans obligations légales
Si votre projet d’agrandissement dépasse les 150 m2 suite aux travaux, l’extension devra être effectuée par un architecte possédant une carte professionnelle à jour. Cela dit, en dessous de ce seuil, le savoir-faire d’un spécialiste est également de mise, car il va sans dire qu’ici, les petites erreurs de débutants n’ont pas leur place.
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« L’architecte va donc écouter la famille, comprendre sa composition. Va-t-elle s’agrandir à l’avenir ? Reçoit-elle beaucoup de monde à la maison ? Puis, il va considérer l’ensemble des contraintes et proposer un ou plusieurs projets en rapport avec le profil du client », nous explique Gilles Bertrand, architecte dans le Centre-Val de Loire. « En général, je présente la progression de mes réflexions à l’aide d’une succession de dessins, comme des pistes différentes sur lesquelles le client peut réagir ou rebondir » enchaîne Nicolas Masurel qui exerce le même métier dans le Pays de la Loire. Dans le cas où vous auriez besoin de conseils plus approfondis, nous vous invitons à contacter une entreprise d’assainissement à Bernay. Elle saura vous apporter des réponses claires et précises aux questions qui vous préoccupent.
2) S’approprier les principes clés de la régulation thermique
La RT (réglementation thermique) des bâtiments prend en compte chaque élément nouveau d’un bâtiment préexistant. Concernant les agrandissements inférieurs à 150 m2 et représentant moins de 30 % de surface SHONRT (Surface Hors Œuvre Nette au sens de la RT) ajoutée, une régulation thermique « bv» s’applique, bien qu’elle soit moins rigoureuse que celle imposée aux constructions neuves, qui ne nécessitent aucune analyse thermique. Soulignons que la SHONRT représente, en dehors des espaces non chauffés (garage, sous-sol, combles aménagés, véranda…), la totalité des surfaces de plancher d’un étage. Les agrandissements conséquents (supérieurs à 150 m2 ou incluant plus de 30 % de SHONRT ajoutée) devront se conformer aux normes de la RT 2012. En termes plus clairs, ces extensions doivent impérativement atteindre le niveau de performance imposé par la législation en matière d’isolation et de production énergétique.
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3) Exploiter les obstacles pour en faire des atouts
La construction d’une extension nécessite de jongler avec diverses restrictions, parmi lesquelles figurent les normes d’urbanisme, le respect des délimitations de propriété et l’environnement du terrain. Néanmoins, il est peu fréquent que toutes ces conditions soient favorables. Toujours selon Nicolas Masurel, les obstacles peuvent être convertis en challenges créatifs : « L’élaboration d’un projet d’extension se réalise au travers d’échanges successifs avec le client, sans que rien ne soit figé au départ. Il est donc primordial de garder l’esprit ouvert. »